Pierre Bédécarrats commence par rassurer ceux qui seraient confrontés à cette situation, en leur montrant qu’ils y trouveront souvent des élèves plus qu’ailleurs autonomes. Il montre aussi combien sont précieuses les "dynamiques intergénérationnelles" : pour les petits qui voient tout ce que les grands savent, qui sont aidés par eux, qui s’identifient à eux pour grandir ; pour les grands qui mesurent le chemin parcouru en étant capables d’aider les petits.
L’analyse s’intéresse aux principales caractéristiques de la classe à plusieurs cours : une temporalité particulière due à la longue durée (les élèves y passent plusieurs années) et à la nécessité, pour l’enseignant de partager son temps entre la conduite de l’ensemble et celle de groupes restreints ; un espace à adapter à la diversité ; une place centrale de l’autonomie des élèves ; un équilibre à maintenir entre différenciation et unité de la classe.
Céline Le Gourriérec partage son expérience. Elle indique comment faire travailler en commun les différentes divisions, comment organiser le travail de groupe, comment des rituels permettent de lancer les activités différentes sans perdre de temps, comment mettre en place le travail en autonomie en dosant les activités, en utilisant le tableau, en s’appuyant sur les élèves expérimentés…