L'intelligence de soi
Ouvrages
Un projet pour... apprendre à penser et réfléchir à l’école maternelle, Jean-Charles Pettier, Pascaline Dogliani, Isabelle Duflocq, Delagrave, 2010.
Insistant sur la nécessaire prise en compte des questions de l’enfant et de ses inquiétudes, cet opuscule ouvre la voie d’une pratique instituée du débat avec de jeunes enfants. Il propose un certain nombre de points utiles, telle la ritualisation du temps de l’échange, pour que l’atelier devienne un véritable lieu où la pensée se construit entre pairs. Il insiste également sur le temps de la réappropriation personnelle et de la synthèse, par quoi se construit précisément la réflexion.
La raison puérile. Philosopher avec des enfants ?, Gilles Geneviève, Labor Sciences Humaines, 2006.
L’auteur décrit ses expériences d’ateliers à visée philosophique avec des enfants et montre comment le temps du questionnement est primordial. Les enfants prennent peu à peu conscience de la différence entre une question factuelle et une question philosophique. Il montre comment ces temps de débat offrent aux enfants les outils d’une vision plus nuancée du monde, soucieuse d’éviter amalgames, clichés et généralités. Le site de l’auteur permet de resituer la pratique dans son histoire (http://gillg14.free.fr/ [1]).
Discussions à visée philosophique à partir de contes pour les 5 à 14 ans, Claudine Leleux, Jan Lantier, coll. “Apprentis philosophes”, De Boeck, 2011.
Sous la direction de Claudine Leleux, les éditions De Boeck publient une collection offrant aux enseignants des outils pour leur permettre de se lancer dans la discussion à visée philosophique (DVP). Ce volume expose le dispositif de la DVP, et très concrètement le déroulement d’une séance, repris ensuite sur le dvd joint au livre. L’auteur propose vingt contes de Jan Lantier, inspirés de contes africains. . Voir également le site de Claudine Leleux : http://users.skynet.be/claudine.leleux/index.htm [2].
Cercles de parole à partir de contes pour les 5 à 9 ans, Sonia Huwart, Peggy Snoeck-Noordhoff, coll. "Apprentis philosophes", De Boeck, 2011.
Ce livre s’appuie sur le merveilleux des contes, prenant comme ligne directrice l’idée que l’éblouissement est gage d’entrée heureuse dans le savoir. Les auteures justifient leur choix en parlant de la transmission, de l’entrée dans le symbolique, de l’habillage merveilleux dont le quotidien ici se pare. Là aussi, règles et rituel font partie des cercles de parole. On remarquera en particulier le mervei...