L'OCDE pour une éducation pré-primaire universelle et de qualité
Dans son dernier rapport [1], l'OCDE appelle donc les gouvernements à redoubler d’efforts pour traiter le problème du chômage des jeunes et les aider à débuter leur vie active dans de bonnes conditions et à trouver un emploi.
L’édition 2015 des Perspectives de l’OCDE sur les compétences [2]nous apprend que "près de la moitié des jeunes NEET de la zone OCDE ne sont même pas à la recherche d’un emploi et pourraient bien avoir disparu des écrans radars nationaux, que ce soient ceux du système éducatif, du système social ou des institutions du marché du travail."
"Traiter ce problème n’est pas seulement un impératif moral, il s’agit également d’une nécessité économique" a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. "Trop de jeunes quittent le système éducatif sans avoir acquis les compétences idoines ou, quand bien même ils les ont acquises, ne sont pas en mesure de les mettre à profit. Leur avenir est souvent sombre, aussi ont-ils besoin de tout notre soutien".
Pour une meilleure insertion des jeunes sur le marché du travail, les recommandations formulées par l’OCDE sont les suivantes :
- Assurer une éducation pré-primaire universelle et de qualité qui contribuera à rendre les résultats scolaires plus homogènes et permettra à chaque enfant de prendre un bon départ dans sa vie d’écolier.
- Enseignants et chefs d’établissement devraient identifier de bonne heure les élèves en difficultés de sorte que ceux-ci bénéficient du soutien dont ils ont besoin pour atteindre un niveau correct en lecture, en mathématiques et en sciences et éviter un décrochage scolaire complet.
- Il convient que les services publics de l’emploi, les institutions sociales et les systèmes éducatifs et de formation proposent des programmes d’enseignement ou de formation de "deuxième chance". En contrepartie des prestations sociales qui leur sont accordées, les jeunes pourraient être tenus de s’inscrire auprès des services sociaux ou des services publics de l’emploi et de suivre une formation complémentaire.
- Les prestataires d’éducation et le secteur des entreprises devraient travailler ensemble à concevoir des cadres de certifications qui rendent fidèlement compte des compétences effectives des nouveaux diplômés.
- L’apprentissage par le travail serait à intégrer tant aux programmes d’éducation et de formation professionnelles qu’à ceux de l’enseignement post secondaire général.