Concours scolaire "la flamme de l'égalité"
La loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 [1] reconnaît la traite et l'esclavage comme crime contre l'humanité. La journée du 10 mai a été choisie pour être, dans les écoles, la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions. Le comité pour l'histoire et la mémoire de l'esclavage propose un concours scolaire national "la flamme de l'égalité" qui s'inscrit parfaitement dans le nouveau programme d'enseignement moral et civique.
Objectif de "la flamme de l'égalité"
"La Flamme de l'égalité" permettra aux élèves, tout au long de l'année 2015-2016, d'explorer, étudier, interpréter, développer et analyser des événements, des archives, des figures et des faits historiques emblématiques qui pourront également s'inscrire dans des ancrages locaux en s'intéressant à des lieux de mémoire, des acteurs et des images, des œuvres littéraires ou artistiques, des discours, citations et débats, des procès ou chroniques régionales, des lois ou règlements, des parcours individuels et des figures oubliées ou emblématiques.
Le concours
Il y a trois catégories de participation : l'une d'entre elles concerne l'école élémentaire. Cette année, le thème du concours est "Récits de Vies : restituer la voix des acteurs et des témoins de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions".
Les élèves devront réaliser collectivement une production de forme libre (bande dessinée, texte lu, spectacle, vidéo, etc.) qui sera transmise au jury sous la forme d'un fichier numérique.
Les classes peuvent s'inscrire sur le site du concours [2] (encore en construction...) jusqu'au 10 février 2016, qui est aussi la date limite d'envoi des travaux.
Un collège d'évaluateurs académiques sélectionne le meilleur projet par académie, puis un jury national choisit le projet lauréat et deux projets méritant une mention spéciale.
Dans le règlement présenté en annexe à la circulaire du BOEN [3], des sites ressources sont proposés : en particulier, la route de l'esclave [4], sur le site de l'UNESCO et un projet "les écoles du monde sur la route de l'esclave [5]" qui regroupe des écoles françaises, brésiliennes, ghanéennes et américaines.