Pédagogies alternatives : le grand boom
Rejet de la compétition scolaire ou de l’Éducation nationale, désir d’une autre éducation… Les parents se tournent de plus en plus vers d’autres formes de scolarité et d’apprentissages. Avec près de 140 000 enfants français qui étudient selon des pédagogies alternatives, celles-ci connaissent un développement historique. Focus sur les pédagogies qui attirent [1].
On parle de pédagogies alternatives, innovantes, nouvelles ou expérimentales. Au delà de la représentation floue de leur identité, le trait commun à toutes les pédagogies dites alternatives et développées au tournant du 20e siècle, c’est l’enfant et son rythme qu’il faut suivre. Pour le reste, les conceptions et pratiques de Freinet, Montessori ou Steiner sont très différentes, tant dans l’emploi du temps que les niveaux de classe ou le rôle de l’enseignant. Découvrez dans ce dossier, l'interview de Catherine Chabrun [2], spécialiste de la pédagogie Freinet, de Charlotte Poussin [3], diplômée de l'Association Montessori Internationale (AMI) et de Guy Chaudon [4], formateur d'un centre Steiner.
L’école primaire s’ouvre aux pédagogies alternatives. Les textes officiels ont reconnu à partir de 1989 la place centrale de l’enfant dans les apprentissages et en 2015, l’importance du jeu et d’une éducation bienveillante en maternelle. Dans les classes, les enseignants s'approprient et adaptent quelques pratiques des mouvements de la "pédagogie nouvelle". Consultez notre analyse [5] sur l'arrivée de ces pédagogies dans les classes.
Le professeur de psychologie Olivier Houdé lève le voile sur son prochain livre qui paraitra en décembre et qui passe les pédagogies alternatives au scanner des neurosciences. Verdict : les intuitions de Montessori et Freinet sont confirmées par l’étude du fonctionnement du cerveau de l’enfant près d’un siècle plus tard. Un ouvrage qui ne devrait pas manquer d’animer les débats actuels autour de l’école maternelle et élémentaire et de leur rôle. Découvrez l'article sur la "neuroéducat... [6]