"La normalité est subjective"
Ce lundi 1er avril, grande effervescence dans la classe de CM2 de l’école 17 rue de Tanger, à paris dans le 19e arrondissement. Douglas Kennedy et Joann Sfar sont attendus pour 1 heure de discussion avec les élèves présents mais aussi avec toutes les classes connectées, qui peuvent poser en direct leurs questions. [1]
10h, arrivée de Douglas Kennedy et Joann Sfar
10h, les deux auteurs (et illustrateur pour J. Sfar) arrivent à l’école 17 rue de Tanger. Les derniers aménagements et réglages sont effectués de telle sorte que tous les enfants puissent pleinement profiter de ce moment, qu’ils soient sur place (dans la classe parisienne) ou derrière l’écran de leur classe, en France et même à l’étranger (une classe du lycée français de Madrid a suivi la conférence interactive en direct).
10h20, les premières images en direct apparaissent. Les classes connectées peuvent vérifier la bonne réception de l’image et du son.
10h29, compte-à-rebours, la conférence va pouvoir commencer.
10h30, 1 heure de discussion et plus de 600 questions
Néné se lève et prend la parole. Elle remercie Douglas Kennedy et Joann Sfar d’avoir répondu présents à l’invitation et elle invite ses premiers camarades à poser leurs questions : "D’où est venue l’envie d’écrire ?", "Douglas Kennedy, depuis quand écrivez-vous ?", "Y aura-t-il une suite à Aurore ?", "Joann Sfar, qu’est-ce qui vous a donné l’envie d’illustrer l’histoire d’Aurore ?", "Pensez-vous faire un film à partir du livre ?", "D’où est venue l’idée d’un personnage autiste ?", "Avez-vous envie de continuer à travailler ensemble ?", "Que ressentez-vous quand vous créez ?".
Le temps passe vite, c’est au tour des classes qui ont posté leurs questions avant ou durant la conférence : "Est-ce que vous travaillez chez vous, ou avez-vous un lieu de travail, un bureau ?", "Est-ce compliqué d’écrire un livre ?", "Combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire, illustrer le roman ?", "Pourquoi Josiane a-t-elle une coupe de cheveux rock and roll ?"... Nous apprendrons ainsi que l’un et l’autre écrivent et dessinent depuis leur plus jeune âge, mais qu’il faut beaucoup travailler et s’entrainer pour devenir un écrivain ou un illustrateur. Douglas Kennedy interpellera les enfants sur la normalité, déclarant qu’elle est "subjective". Joann Sfar les invitera à "faire taire la voix qui dit « je n’y arriverai pas »".
Il est déjà l’heure de poser la dernière question : "Qu’avez-vous ressenti après avoir fini ce livre et ces illustrations ?" Pour Joann Sfar, c...