Présentation des premières cartes
Voici le premier envoi des cartes illustrées. Il vous donne accès aux cartes qui correspondent aux cinq voyelles principales et aux consonnes dont le son est le plus facile à prononcer isolément et à prolonger, ce qui facilite la combinatoire : les fricatives (s, f, j, v), les liquides (l, r), la nasale m. Ces lettres ont aussi une fréquence d’usage élevée en français et la combinaison entre les consonnes et les voyelles permet de composer les premières syllabes et les premiers mots.
Pour les utiliser, rien de plus simple : imprimez-les :
- pour le format A4 en recto verso (et si possible en couleur), vous aurez ainsi chacune des lettres en grand format. Puis plastifiez-les ;
- pour les petits formats, imprimez-les en recto seulement, puis découpez les (2 cartes par feuille A), enfin pliez-les pour avoir au recto la lettre illustrée et au verso la lettre seule. Plastifiez-les.
Nous vous enverrons ensuite les 2 digraphes les plus fréquents (eu, ou), puis les occlusives (p, t, b, d), et enfin les nasales (n et gn).
La plupart des manuels syllabiques s’appuient, avec de petites variantes concernant l’ordre d’étude, sur ce type de progression qui est en cohérence avec les recommandations ministérielles. Le rythme d’apprentissage (ou tempo d’apprentissage) le plus efficace consiste à enseigner aux élèves au moins 16 correspondances graphèmes/phonèmes avant les vacances de Noël, afin qu’ils puissent s’entraîner à décoder et à encoder dès le début de l’année avec un nombre de graphèmes suffisant.
Les cartes illustrées sont conçues pour être une aide à la mémorisation de l’association entre de la forme des lettres et leur son (correspondances graphèmes-phonèmes). La particularité de leurs illustrations par rapport à celles des abécédaires, c’est que la forme de l’objet choisi comme illustration rappelle le plus possible la forme de la lettre. Pour certaines cartes comme le « s », illustré par le serpent, c’est facile ; mais pour la plupart, c’est beaucoup plus compliqué.
Les cartes-voyelles sont celles pour lesquelles il a été le plus délicat de prendre des décisions. En effet, les voyelles se combinent entre elles et avec les consonnes en un grand nombre de digrammes (ai, au, eu, oi, an, in, on etc…). Nous essayons, pour certains de ces digrammes qui posent souvent problème aux élèves, de construire une histoire qui en facilite la mémorisation en réutilisant les illustrations de chacune des lettres qui les constituent. C’est un choix risqué dont nous reparlerons avec vous le moment venu mais nous avons voulu tenter cela. Cette décision nous a contraintes à choisir l’illustration des voyelles en fonction de notre projet pour les digrammes à venir. Ainsi, pour le « a », nous avons choisi l’abeille plutôt que l’a...