Période 3 : réalisation et/ou finalisation de la carte sensible de chaque classe
Le but n’est plus l’exactitude et la proportionnalité de la transposition graphique des distances et des espaces (carte « ordinaire »), mais l’expression visuelle des ressentis de ces distances et de ces espaces, lors de leur visite (carte sensible). À l’utilité de la carte « ordinaire », la carte sensible ajoute une autre utilité, celle de renseigner son observateur sur la manière dont son (ses) auteur(s) ont vécu le réel des lieux. Ces deux types de cartes sont donc complémentaires.
Suite à des échanges avec quelques enseignantes de classes participantes, nous vous proposons ce diaporama commenté (vidéo), qui récapitule et permet de visualiser, notamment à partir d’une production de classe, les principes essentiels de création d’une carte sensible à partir des éléments qui ont été récoltés lors de la visite d’un lieu (textes, dessin, photographies…).
Regardez la vidéo explicative pour la création en classe d’une carte sensible en cliquant ici [1]
Deux grands axes de travail sont à développer en ce sens :
Axe 1 : Création d’un support libre gardant un lien avec la notion « ordinaire » de plan ou de carte.
Il s’agit ici de réaliser un classique « fond de carte », s’inspirant de plans ou cartes « ordinaires » et interprété librement selon le vécu de la visite réelle des lieux. Plusieurs possibilités :
· Dessin (copie) à main levée de la carte ou du plan « ordinaires ». Les inexactitudes sont l’expression implicite des ressentis, et donc de la sensibilité à l’espace dessiné.
· Dessin à main levée avec déformations volontaires. Ce sont les ressentis sur les lieux réels qui dictent l’agrandissement de certaines parties (préférées ou copieusement visitées) ou la réduction (voire la suppression) de certaines autres.
· Déformations volontaires assistées par une machine. Les agrandissements et réductions se font à l’aide d’un ordinateur (+ imprimante), ou d’un photocopieur, à partir des scans ou des photographies de parties d’une carte « ordinaire ». Les résultats sont ensuite collés entre eux (avec plus ou moins de finesse, selon leurs contraintes de forme et de dimension). Si les tirages sont en noir et blanc, la mise en couleurs (feutres ou crayons de couleurs) est tout aussi libre que le reste du travail (choix de couleurs réalistes ou au contraire expressives d’émotions vis-à-vis du vécu réel des lieux).
Axe 2 : Gestion des données recueillies pour les intégrer au support de l’axe 1
Ces données peuvent être intégrées...