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Fiches pédagogiques
Collège

Atelier philo : Puis-je mentir à mon ami ?

personnages philosophes grecs discutant dans une arène
© Adobe stock / askib
Cette séance offre aux élèves (de la 6e à la 3e) de saisir les enjeux de l’amitié tout en considérant les sources des conflits auxquels ils sont souvent exposés. Pour que ce moment soit vivant et structuré, un dilemme éthique sera le point de départ d’une enquête philosophique. Téléchargez en pièce jointe la séquence pédagogique. N'hésitez pas ensuite à partager votre expérience en commentaire (réaction des élèves, etc.).

I- Atelier - Puis-je mentir à mon ami ?

Concepts clés

Confiance, curiosité, mensonge.

Objectifs en lien avec le programme de français 

- 6e, séquence "Ruses, mensonges" ;

- 5e, 4e, 3e, séquences "Vivre en société, participer à la société" ; 

- Particulièrement en 5e, "Avec autrui : familles, amis, réseaux :

  • découvrir diverses formes, dramatiques et narratives, de la représentation des relations avec autrui ;
  • comprendre la complexité de ces relations, des attachements et des tensions, en mesurer les enjeux".

Durée 

1 heure

Matériel 

Une boite propice à évoquer la curiosité

Présentation 

La séance s’appuie sur un fil conducteur, concrétisé ici par une boite confiée que l’on ne nous autorise pas à ouvrir ; cette boite va faire surgir un dilemme qui invitera les élèves à chercher la solution la plus éthique possible, autrement dit, celle qui aura su évaluer le point de vue d’autrui. Cette évaluation demande d’analyser trois concepts clés de la philosophie : la curiosité, la confiance et le mensonge.

II- Les secrets d’un bon atelier

Le but principal ? Vivre avec les élèves l’expérience hautement communicative de la jouissance de penser ! Si l’enseignant s’amuse en réfléchissant avec ses élèves, il y a fort à parier qu’il leur en donnera le gout ! Le plaisir de l’enseignant : c’est le secret pour que les élèves ne ressentent ni stress, ni ennui devant ce type d’exercice nouveau pour eux.

Quelle méthode ? Il n’y a pas à ce sujet de bonnes ou de mauvaises méthodes : le critère de la bonne posture, c’est celle dans laquelle l’intervenant est à l’aise !

Tout le monde doit-il parler ? On ne force personne mais on invite. Veiller à équilibrer la prise de parole en interrogeant, de manière ouverte et bienveillante, les élèves, même ceux qui se tiennent en retrait. Cela vient en son temps, mais chacun a quelque chose à dire et au bout d’un moment tout le monde se met à parler.

Quel est le critère d’une prise de parole efficace ? Les participations ne sont pas évaluées en termes de justesse ou de fausseté : ce qui est important c’est que chaque élève soit incité à préciser et justifier ses affirmations. La parole est libre, et les questions comptent davantage que les réponses ! L’objectif n’est jamais de parvenir à l’unanimité, ni de transmettre une quelconque morale mais de questionner les apparents consensus. L’authenticité dans sa propre prise de parole, est peut-être la seule « valeur » ayant cours dans un atelier philo.

Faut-il introduire des règles ?...

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