L'école maternelle à la Sorbonne
Pourquoi ce séminaire et pourquoi à la Sorbonne ?
Eve Leleu-Galland : Ce séminaire a lieu tous les ans, il fait partie des stratégies de travail de la mission académique école maternelle. Sa fonction essentielle est de rassembler les enseignants sur un événement. Il permet de problématiser certaines questions d’actualité notamment la mise en œuvre des nouveaux programmes de l’école maternelle et d’aider les enseignants à les mettre en œuvre et à évoluer dans leur pratique et leur démarche pédagogique.
Ce séminaire a trois fonctions : une fonction événementielle, une fonction de focalisation sur une question importante liée à l’actualité et une fonction d’accompagnement des pratiques.
Il est organisé à la Sorbonne car l’école maternelle est la première des écoles. Elle détermine tout le parcours de réussite ultérieur de tous nos élèves mais elle est rarement citée à la Sorbonne. On souhaite la replacer dans sa fonction d’école des bases, de socle du socle. Il était donc important d’organiser cet événement dans un lieu emblématique qui permet de mettre en avant les deux bornes du parcours scolaires : le début et la finalité d’une scolarité (les petits sur la scène de la Sorbonne).
C’est aussi un lieu emblématique et symbolique qui permet de soutenir le travail des enseignants de maternelle qui ont souvent le sentiment d’œuvrer dans l’ombre. Les rassembler à la Sorbonne devrait leur permettre de se sentir aussi important que les autres.
Pourquoi un partenariat rectorat de Paris et Nathan ?
E. L-G : Nathan a permis de construire l’école du 19è siècle. C’est un partenaire éducatif pédagogique privilégié qui nous aidera à relancer la dynamique scolaire et à refonder l’école.
Nathalie Bachelier : Nous souhaitons aussi "voir grand pour les petits" et nous sommes heureux que la Sorbonne soit le lieu de ce séminaire. Il était important d’être partenaire car Nathan a toujours été présent aux côtés des enseignants de l’école maternelle, depuis la création de la maison et on continue à l’être aujourd’hui et à avoir de multiples échanges avec les enseignants de terrain. C’est une façon pour nous d’enrichir ce dialogue permanent avec les enseignants et les directeurs d’école : aller à leur rencontre. Et cette période de mise en place et de communication des nouveaux programmes est particulièrement importante et propice à de tels échanges.
Qu’attendez-vous de cet après-midi de réflexion ?
E. L-G : Tout d’abord nous souhaitons faire passer aux enseignants un moment fort, inoubliable. "Marquer le coup" dans leur année scolaire. C’est un moment où ils vont se sentir accompagnés, compris, soutenus...