Ces recommandations ont été élaborées par les services de la direction générale de l’enseignement scolaire. Si elles ont d’abord vocation à aider les enseignants dans l’organisation de leurs pratiques de classe, elles doivent intéresser l’ensemble de la communauté éducative, y compris dans les temps périscolaires.
Le document propose de (re)partir des quatre points fondamentaux qui doivent nourrir et accompagner la mise en place des nouveaux rythmes scolaires à l’école maternelle. C’est à partir de ces grands principes et des (bonnes) pratiques de classe observées, qu’un certain nombre de recommandations sont formulées. Recommandations qui font écho aux problèmes qu’une partie de la communauté éducative rencontre actuellement dans cette mise en place.
En préambule, le document rappelle que ces rythmes scolaires ont été instaurés pour “mieux prendre en compte les besoins physiologiques de l’enfant”.

Point 1. Respecter une alternance équilibrée entre les temps d’activité et les temps calmes et de repos des enfants
Celui-ci passe d’abord par une juste connaissance des besoins de l’enfant en termes de temps de sommeil : ils sont de 13 à 14 heures chez l’enfant de 2 ans, de 12 heures pour ceux de 3 à 5 ans ; ils se traduisent notamment par le temps de sieste d’une heure trente à deux heures (soit un cycle de sommeil), qui doit intervenir juste après le déjeuner. Si la sieste est “obligatoire” pour des enfants de 2 et 3 ans, elle ne l’est plus à partir de 4 ans (moyenne section) et est encore moins systématique en grande section. Un réveil progressif et échelonné est recommandé pour favoriser le retour aux activités.

Point 2. Aider les enfants à se repérer dans les lieux de l’école et à identifier les adultes de l’école
Ce point est d’autant plus important que la réforme des rythmes scolaires induit souvent une multiplication des lieux dans lesquels l’enfant va évoluer durant une journée. Le document insiste sur l’importance non seulement d’identifier les lieux, et de facto les adultes, mais aussi de “préciser les règles d’utilisation de ces locaux selon les activités et les horaires”. Nombre d’écoles ont instauré des systèmes de signalétique, utiles autant pour les enfants que pour les familles.
Exemples de signalétique : affichage sur chaque porte du nom du lieu, et pour les classes du nom de l’enseignant et de l’ATSEM ainsi que de leur photo ; flèches de couleur ou marques de pied guidant vers les principaux lieux (sortie, toilettes, cour de récréation, cantine, etc.). Ne pas oublier d’utiliser les photos, support particulièrement adapté à cette tranche d’âge.
Plus spécifiquement pour identifier les adultes : présentation aux enfants et aux familles des différents inter...