Partager
Articles
maternelle

Bilan des Assises de la Maternelle

Bilan des Assises de la Maternelle
© doris oberfrank list / adobe stock
Deux journées de réflexion sur l'école maternelle ont été organisées au CNAM de Paris les 27 et 28 mars. Pilotées par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, ces Assises devraient donner de nouvelles orientations et perspectives à l'école de la petite enfance. Face à 400 personnes, des experts ont apporté leurs éclairages...

Des assises pour réaffirmer les fondements de l’école première.

Tous les Français sont profondément attachés à l'école maternelle, modèle singulier d’éducation de la petite enfance, dont l’histoire se confond avec celle de la fondation de l’école Républicaine. Mon premier poste était dans une classe maternelle en milieu rural : 34 élèves âgés de 3 à 7 ans. C’était il y a quelques années. Depuis maintenant plus de 20 ans, je suis inspectrice "Mission maternelle".

C’est une école que je connais bien. Je l’ai vu s’engager dans des voies de primarisation qui n’étaient pas bénéfiques aux jeunes enfants. Le programme de 2015 a ramené des priorités de travail raisonnables, en particulier le jeu comme modalité essentielle pour apprendre, l’évaluation bienveillante et positive pour encourager l’enfant, et le langage, cœur de tous les domaines. Nous sommes nombreux aujourd’hui à souhaiter accompagner les changements que l'école maternelle doit engager.

Les 27 et 28 mars, lors des Assises de la Maternelle, se sont rassemblés dans le grand amphi du CNAM, près de 400 personnes : acteurs de l’éducation nationale, essentiellement équipes d’encadrement, élus partenaires de l’école, représentants d’associations, journalistes, personnels Atsem (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) ; elles (99% sont des femmes !) œuvrent pour le bien-être des enfants et souhaitent une reconnaissance.

L’organisation des Assises a été confiée à l’expertise de Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, créateur de l’Institut de la Petite Enfance, avec l’objectif de repenser la maternelle pour qu’elle soit une véritable "école du langage et de l'épanouissement". 

Dans son discours d’ouverture, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé qu’elle sera rendue obligatoire pour tous les enfants à partir de l'âge de trois ans, abaissant ainsi l’âge de l’instruction obligatoire de 6 à 3 ans. Jean-Marc Huart, directeur de l’Enseignement Scolaire, précise, dans son discours de clôture, qu’une disposition législative sera proposée au Parlement en début d’année prochaine pour une mise en place effective à la rentrée 2019. "C’est une mesure ambitieuse d’égalité sociale". Elle doit permettre à tous les enfants de maîtriser les acquis fondamentaux à la fin de la scolarité obligatoire.

Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, introduit quant à lui l’école maternelle comme sujet "sérieux", parce qu’elle construit les capacités et les compétences de base pour apprendre à lire, écrire, compter, apprendre à vivre et respecter les autres.

Cela est possible grâce à la posture de bienveillance des enseignants, soucieux du bien-être et de l’épanouissement des jeunes enfants. Mais aussi grâce à des compétences professionnelles spécifiques. Le ministre cite une figure féminine emblématique de cette histoire, Marie Pape-Carpentier, directrice de salle d’asile puis inspectrice. Parce que son œuvre a été complétée par de grandes dames, que nous ne devons pas oublier, la maternelle est un maillon indispensable du système éducatif. Pauline Kergomard a fait du jeu le "travail de l’enfant", Maria Montessori, femme médecin, a utilisé la connaissance scientifique du jeune enfant pour guider le travail éducatif.

Une école d’égalité et de progrès social

Matrice d’une prise en charge éducative et humanistique, lieu d’expérimentation et d’innovation, aujourd’hui l’école maternelle doit évoluer. Les Assises ont la fonction de lancer ce mouvement.

Pour être un levier d’égalité et de progrès social, elle doit offrir à tous les enfants, quel que soit leur milieu, les stimulations précoces qui leur permettront d’aborder l’école élémentaire avec tous les atouts pour y réussir.

Les enfants de milieux fragiles ont un déficit de vocabulaire important au moment de l’arrivée au CP. Le langage oral est le principal prédicteur de l’apprentissage de la lecture. Les études faites sur des enfants de 24 mois qui possèdent moins de 50 mots de vocabulaire montrent que 30 à 50 % d’entre eux ne rattraperont pas ce retard. Dans son discours d’introduction, Boris Cyrulnik insiste sur les changements à l’œuvre dans la vie des enfants. Depuis une génération, leur développement s’est modifié : les variations biologiques sont liées aux modes alimentaires, la vie des couples fait que l’arrivée des enfants est plus tardive. On fait moins d’enfants et plus tard. Les modes de vie au sein du foyer parental changent. Les stimulations de l’environnement ont fait reculer la part des expériences sensori-motrices et des opérations concrètes sur le monde. La France de culture champêtre et familiale des années 50 a cédé le pas à un territoire inscrit dans des mouvements, traversé par les soubresauts d’un monde en mutation. L’intelligence artificielle, développée par le cerveau de l’homme, entend rivaliser avec l’intelligence humaine... Il faut donc remettre le jeune enfant et "le trésor" qu’il représente au centre de nos préoccupations.

L’école maternelle accueille donc de nouvelles réalités humaines, de nouvelles parentalités et cultures éducatives. Les progrès de la recherche mettent en évidence le rôle des émotions maternelles transmises au fœtus et l’importance des interactions précoces. Boris Cyrulnik rappelle les liens d’attachement que doit tisser l’enfant, qui vont l’aider à comprendre que le plaisir et l’effort ne sont pas opposés, qu’on peut avoir le plaisir de faire l’effort d’apprendre. Un enfant "insécure" est un enfant en difficulté. Il faut donc compter sur la performance relationnelle des professionnels de la maternelle pour construire la base affective nécessaire à son bien-être. Le potentiel extraordinaire des enfants, véritables "machines à apprendre" se déploie à la maternelle. La plasticité de leur cerveau est propice à la construction du langage et de la pensée, l’école peut ainsi corriger les inégalités et lutter contre les déterminismes.

Dans la proximité d’un acte de violence barbare perpétué sur des innocents[1], le président Emmanuel Macron l’affirme avec force : dans une société d’insécurité grandissante le défi est d’ordre affectif, cognitif, et social. En maternelle, le cognitif et l’affectif se renforcent, le dialogue entre le sensible et l’intellectuel peut opérer.

Du laboratoire à la salle de classe

Au cours de ces deux journées, se sont succédés différents "experts", apportant chacun leurs éclairages. Un certain nombre sont des collaborateurs de Boris Cyrulnik, d’autres des membres du conseil de l’éducation dirigé par Stanislas Dehaene, psychologue et neuroscientifique.

Francis Eustache[2]chercheur en neuropsychologie et en imagerie cérébrale, montre que la mémoire de l’enfant est différente de celle de l’adulte. Sa construction est progressive. Il expose le rôle des mémoires et les différents états de maturation : mémoire de travail, mémoire procédurale, mémoire épisodique, non encore disponible à l’école maternelle… L’imagerie cérébrale montre que le cerveau est une "machine" magnifique pour organiser des connaissances et voyager dans le temps. Pour mémoriser une information, il a besoin de 3 passages au minimum. Pour intégrer une nouvelle habitude, il a besoin de 21 jours. Dans ses travaux, Stanislas Dehaene insiste sur le rôle joué par le sommeil dans la phase de répétition et de consolidation. Après une période d’apprentissage, une période de sommeil, même courte, améliore la mémoire, la généralisation, la découverte de régularités entre les informations. (*Voir plus bas le paragraphe sur le sommeil)

Agnès Pommier De Santi, doctorante en Sciences de l’Education (IPE institut de la Petite Enfance), travaille sur la théorie de l’attachement, la notion d’adulte référent, la qualité d’accueil et le bien-être du tout jeune enfant. La théorie de l’attachement est aux racines de l’affectivité. La proximité affective, le contact physique, le contact visuel, l’attitude empathique, l’écoute sensible, la protection de l’estime de soi constituent les traits spécifiques de la posture bienveillante de l’enseignant, qui ne peut pas être qu’un technicien des apprentissages.

Les recherches de Laurent Lima, directeur du département des Sciences de l'Éducation à l'Université de Grenoble, portent sur l’analyse des phénomènes éducatifs dans des dispositifs de formation, et la modélisation de leurs effets sur les apprentissages.

Caroline Huron[3]chercheuse en sciences cognitives (laboratoire de neuro imagerie cognitive dirigé par le professeur Stanislas Dehaene) connait bien le fonctionnement du cerveau des enfants dyspraxiques.

Ces deux dernières interventions, quoi que passionnantes, ne concernent pas directement la pratique quotidienne de classe.

Beaucoup d’interventions, directes mais aussi en tables rondes ont permis de croiser les regards de partenaires sur la bonne santé ou encore l’importance du sommeil[4] chez le jeune enfant. Nous sommes conscients de ces aspects du bien-être mais nous n’avons pas d’action directe possible auprès des parents. Le réseau de tous les professionnels peut être un bon levier, cependant les écoles ne bénéficient pas toutes d’un environnement de proximité disponible.

"Du labo à l'école"

L’année dernière, lors d’une intervention à Paris face à des enseignants, Olivier Houdé (directeur du laboratoire LaPsyDÉ) rappelait les passerelles qui existent entre la recherche, les neurosciences cognitives, et la pédagogie. À l’image de la médecine, la pédagogie doit s’appuyer sur les connaissances qui apportent des indications sur les capacités et les contraintes du cerveau qui apprend. Certaines situations d’apprentissage sont efficaces, d’autres ne le sont pas. L’école maternelle doit pouvoir préciser ses interventions précoces pour prévenir les difficultés. Voir sur ce sujet le groupe de travail "Du labo à l'école".

 

Le langage

Les programmes de recherche internationaux ont été exposés par Marc Gurgand[5], expert des politiques sociales, d’emploi et d’éducation, et Frank Ramus[6], professeur à l’École normale supérieure.

Pour le développement cognitif de l’enfant, tout s’enchaîne à partir des déterminismes initiaux, des facteurs génétiques et environnementaux. Le rôle de l’école maternelle, nouvel environnement, est de le prendre tel qu’il est, en cherchant à inverser des tendances grâce à des activités ciblées. Tous deux apportent des données scientifiques qui mettent en évidence le rôle central et crucial du langage.

Les capacités cognitives déterminantes sont portées par le jeu symbolique, le vocabulaire réceptif, la mémoire verbale à court terme, la conscience phonémique, la connaissance des lettres.

Ghislaine Dehaene-Lambertz[7] pédiatre, directrice de recherche au CNRS (neuro-imagerie du développement dans l’unité Inserm U562) a précisé quelques points essentiels sur le langage. C’est une capacité qui s’acquiert assez naturellement dès la toute petite enfance. Beaucoup d’apprentissages sont d’abord implicites. Les émotions facilitent ces apprentissages grâce à un ajustement incessant que fait le cerveau entre ce que découvre l’enfant et les sensations qu’il ressent.

Cognition et émotion ne sont pas séparés, tout se passe en même temps dans le cerveau. Le flux langagier se génère et évolue à partir des éléments de base que sont les phonèmes ; la conscience des réalités phonologiques est nécessaire lors de l’apprentissage du code. Dans un flux de parole perçu comme un signal en continu, les jeunes enfants perçoivent les unités que sont les mots. C’est pourquoi, les jeux phonologiques, les jeux avec la langue sont si importants pour observer et manipuler le langage, et se l’approprier.

L’imagerie cérébrale permet de voir en direct le cerveau et les différentes régions qui communiquent :

  • Écouter les mots --> régions temporales ;
  • Voir les mots --> régions occipitales ;
  • Produire les mots et les concepts --> régions frontales.

Les apprentissages se font sur les 3 piliers : entendre, voir, imiter. Le cerveau de l’enfant a des stratégies différentes de celles de l’adulte[8]. Il faut donc que l’enseignant se mette dans la tête de l’enfant.

Le professeur Alain Bentolila (Université Paris-Descartes) rappelle les inégalités observées dans la maitrise du langage au moment du passage à l’école élémentaire. L’école maternelle doit inverser le fatalisme du destin scolaire et se focaliser sur l’appropriation du langage qui garantit une entrée réussie dans l’écrit. Il plaide pour une formation spécifique pour les enseignants de maternelle. En effet, la pédagogie de l’école maternelle repose sur des manières de faire différentes des démarches utilisées en élémentaire, largement étayées sur la didactique des disciplines. La conclusion de Frank Ramus va dans le même sens : "On ne peut changer le passé de l'enfant mais on peut agir dans son présent donc changer son avenir "

Maître de conférences à Poitiers, Ranka Bijeljac-Babic[9] mène des recherches sur les effets précoces du bilinguisme sur le jeune enfant. Elle défend la diversité des langues dans les familles, à l’école et dans la sphère publique. Elle milite pour le bilinguisme précoce qui serait un atout majeur pour le développement des capacités cognitives. Ses éclairages sont à croiser avec le travail de la psychiatre Marie-Rose Moro, dont certains aspects à l’école ont été précisés par la prise en charge ethnopsychiatrique d’enfants en difficulté dans les apprentissages langagiers[10].

Langage et musique

Des liens entre langage et musique existent. Le neurologue Pierre Lemarquis étudie l’impact de la musique sur le cerveau, les comportements, l’humeur et les interactions sociales. Ses travaux confirment ce que nous avions développé il y a quelques années en parlant "d’intelligence sensible" et de la nécessité de construire une véritable culture artistique par les pratiques à l’école. Écouter une musique de Mozart, admirer un tableau de Matisse ou de Monet sont des expériences qui peuvent transformer le cerveau. C’est la magie de l’empathie esthétique. Il y a des effets thérapeutiques parfois spectaculaires, abolissant les notions de temps et d’espace.

Bruno Suchaut[11]enseignant en primaire puis docteur en sciences de l’éducation, expose les bienfaits de la musique en grande section, y compris sur les compétences scolaires[12]. La pratique instrumentale influence la performance scolaire et la mémoire.

Le milieu d’apprentissage

J’ai apprécié les apports d’Anne-Marie Fontaine[13], maître de conférences en psychologie, spécialiste de l’écologie développementale. Elle a mis en œuvre une démarche d’"observation-projet" dans des formations de personnel de structures collectives. L’observation, acte professionnel majeur, se révèle une pratique au cœur du travail d’équipe. A l’école maternelle, elle permet de mettre en œuvre une évaluation positive, en repérant mieux les évolutions des élèves en contexte d’action, d’interactions. L’enseignant prend conscience de ce qui se passe réellement. L’observation met en évidence le sens des pratiques quotidiennes pour voir de quelle manière les enfants se les approprient pour les transformer en apprentissages explicites. En partant du point de vue de l’enfant, l’enseignant possède une autre grille de lecture et peut se recentrer sur les besoins réels de chaque enfant.

L’adulte/enseignant a une fonction de "phare" dans l’espace. Présence physique mais aussi psychique, visibilité mais aussi base de sécurisation qui sert de repère pour les enfants. L’image est intéressante, elle vient compléter celle de l’enseignant "Shiva". En effet, un enseignant de maternelle est censé voir, entendre, agir, selon les nombreuses sources de sollicitations qu’il reçoit. Dans une classe de 26/28 élèves, elles sont multiples. Anne-Marie Fontaine nous invite à repenser l’aménagement de la classe et le fonctionnement matériel des espaces.

Le binôme PE/ATSEM : vers des formations conjointes

Une nouvelle façon de concevoir l’école maternelle se dessine. La mise en œuvre des objectifs exprimés par le ministre passe par l’évolution de la formation des enseignants, et sans doute aussi par une évolution du nombre d’élèves par classe, notamment en GS, pour rendre la démarche "CP dédoublés" véritablement efficace. On a rappelé le rôle des ATSEM essentiel au cœur de l’école maternelle et leur place au sein de la communauté éducative. "Nous avons des ambitions de formations conjointes pour prendre en compte les spécificités de l’école maternelle", a expliqué Jean-Marc Huart, Degesco "es spécificités sont aussi des leviers d’actions.".

Le rôle des collectivités territoriales et des municipalités est évident puisqu’elles sont des partenaires historiques de l’école maternelle. Les liens entre l’enseignement et le monde de la petite enfance sont à renforcer, en appui sur les apports de la recherche, et les parents sont rappelés comme "alliés du quotidien" dans la démarche de co-éducation. Encore faudrait-il pouvoir les associer plus concrètement et faire en sorte que leur participation à la vie de l’école puisse concerner toutes les classes sociales.

Julie Marty-Pichon, coprésidente de la Fédération Nationale des Educateurs de Jeunes Enfants (FNEJE) a fait remarquer qu’aucun professionnel de la petite enfance n’avait été convié à la table-ronde où devait être abordée "la continuité entre les structures d’accueil de la petite enfance et l’école. On a également peu parlé des projets passerelles, si ce n’est à travers des témoignages de la salle. Les initiatives sont intéressantes mais assez coûteuses…

Les Assises de l'Ecole Maternelle ont souhaité "ouvrir une nouvelle page de l'école", rendue nécessaire par les changements en cours. Il reste à opérationnaliser les démarches de classe, en accompagnant les enseignants avec des formations adaptées, en soutenant leurs actions par la production de ressources et des croisements de pratiques.

L’intégralité des interventions est disponible ICI

La mémoire dans la classe

Autour de 18 mois, les enfants commencent à reproduire, dans leur tête, des images mentales. Ils arrivent à se représenter des objets ou des notions qu’ils ne voient pas réellement. C’est comme cela qu’ils arrivent à mieux supporter l’absence de leurs parents. La recherche nous aide à trouver quelques déclinaisons dans la classe. Installer des moments de concentration/focalisation, en réduisant autant que possible les interférences. Les éléments du commencement et de la fin d’une série se mémorisent mieux que ceux du milieu. Certains enfants ont besoin de visualiser les informations dans un schéma, un dessin, en repérant des indices visuels. Pour solliciter la mémoire auditive, il faut faire répéter les mots, les épeler, utiliser les comptines et les chansons, le texte des histoires lues autant de fois que réclamé. Faire entendre un signal sonore, le tintement d’une clochette immédiatement avant ou après des mots difficiles dans une série de mots à mémoriser. Proposer des associations logiques ou fantaisistes entre divers éléments à mémoriser. Par exemple, dans un bloc associatif, trois éléments comme : "paysan, herbe, cheval" ou des associations de sons : "plafond, mouton, carton". L’enfant doit créer en lui des images mentales visuelles ou auditives grâce aux associations pour faciliter la récupération. Les informations ou connaissances qui ont un sens se mémorisent plus facilement. Les nouvelles informations doivent être répétées, mais en élargissant l’intervalle entre chaque tentative. Il faut user de dosage pour soutenir la motivation. Les images mentales et la mémoire soutiennent la créativité de l’enfant. Le langage, l’écriture, les jeux symboliques, les activités d’expression, les arts plastiques sont autant de façons d’exprimer son imagination et d’affirmer son identité.


  • [1] La mort du colonel Arnaud Beltrame, gendarme héroïque au cours de la prise d’otages de Bègles.
  • [2] La neuroéducation, la mémoire au cœur des apprentissages, avec Bérangère Guillery-Girard, Odile jacob, 2016
  • [3] Fondatrice de l’association Le Cartable fantastique, auteur de L’enfant dyspraxique : mieux l’aider à la maison et à l’école, 2011.
  • [4] Sabine Plancoulaine (Inserm) et Lyliane Nemet-Pier (psychologues) travaillent sur les troubles du sommeil. "Un petit qui dort mal, c’est toute la famille qui en pâtit, et notamment les parents qui n’ont plus l’intimité de leurs nuits". Lyliane Nemet-Pier est connue pour ses livres Peur du noir, monstres et cauchemars (avec Françoise Devillers).
  • [5] Economie de l’éducation.
  • [6] Rythme des langues et acquisition du langage.
  • [7] La plus belle histoire du langage.
  • [8] Voir les expériences de A. Gopnick.
  • [9] L’enfant bilingue, de la petite enfance à l’école, 2017.
  • [10] Les premiers apprentissages quand le français est langue seconde : maternelle et début du cycle 2, Bruno Germain, Martine Chomentowski, Ève Leleu-Galland, Canopé, 2014.
  • [11] Stimuler les capacités cognitives pour éviter l’échec scolaire (AP1, n°280. MEN).
  • [12] Voir les recherches de Jonathan Bolduc.
  • [13] Observer en équipe dans les lieux d’accueil de la petite enfance, 2009.
0 commentaire(s)