Enfants réfugiés sujets à traumatismes : le casse-tête mondial des enseignants
20 % en Allemagne, environ 4 enfants sur 10 parmi les 166 non-accompagnés réfugiés en Belgique… Le nombre d’enfants réfugiés scolarisés traumatisés atteint des niveaux plus que préoccupants. Pour ces jeunes, voire très jeunes enfants souvent sans repères, l’école devient l’organisme principal d’intégration, et doit ainsi faire face à ces problèmes qui nuisent à l’obtention d’un statut stable pour la plupart d’entre eux. Cependant, il s’avère que les enseignants ne sont pas ou peu préparés à prendre en charge des élèves dans une telle difficulté, et cela dans beaucoup de pays d’accueil comme l’Allemagne ou les Pays-Bas. Naît en conséquence un besoin important et grandissant de formation pour les enseignants, afin d’être en capacité d’interagir avec ces enfants.
L’UNESCO a publié en parallèle 5 recommandations destinées à faire progresser cette situation :
Les contextes d'apprentissage doivent être sûrs, stimulants et adaptés.
Les enseignants qui travaillent avec des élèves migrants et réfugiés ayant subi un traumatisme font face à des difficultés particulières et ont besoin d'une formation adaptée.
Les interventions psychosociales nécessitent une coopération entre les services d'éducation, de santé et de protection sociale.
Les interventions sociales et psychologiques doivent tenir compte de la culture et être adaptées au contexte. Elles devraient également être menées par le biais d'activités parascolaires.
L'implication de la communauté et des parents doit être encouragée.
Que vous inspirent ces recommandations ?
*Source : UNESCO
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