Le choix des Fidji n’est pas anodin. C’est la première fois qu’un Etat insulaire organise une telle conférence. Les petits états insulaires sont particulièrement exposés aux conséquences du changement climatique, et notamment à la hausse du niveau des océans ou à la multiplication des événements climatiques extrêmes.
Auparavant, dans le cadre de la COP21 en 2015, avait été ratifié l’Accord de Paris dont l’objectif principal est de maintenir la hausse de la température moyenne mondiale en dessous de 2 degrés Celsius au cours du XXIe siècle.
La notion de réchauffement climatique est liée à celle du développement durable.
Le développement durable est défini comme "le développement qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoin" (G.H. Brundtland, rapport de l'ONU "Notre avenir à tous", 1987).
A l’école, l’éducation au développement durable se situe à la croisée des disciplines. L’enseignement moral et civique propose d’"engager la classe dans des actions de solidarité ou en faveur de l’environnement". Une des compétences du domaine "Questionner le monde" est de "développer un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement et de la santé grâce à une attitude raisonnée fondée sur la connaissance".
L’objectif de la séquence est de comprendre les enjeux de l’organisation d’une telle conférence et le principe du réchauffement climatique. Outre les compétences en EMC et en sciences, une troisième séance permettra de travailler également les arts visuels.
Cette séquence est destinée aux élèves de cycle 2 et de cycle 3. Elle est présentée sous forme de 3 séances de 45 minutes chacune.
On pourra prolonger la séance par la mise en œuvre d’expériences en sciences illustrant le principe du réchauffement climatique.
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