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Un entrainement du contrôle inhibiteur : Les résultats

enfants en salle de classe
© adobe stock / gpointstudio
En novembre dernier, nous vous avions proposé de participer à une recherche collaborative, en association avec le LaPsyDÉ, afin d’entrainer le contrôle inhibiteur des élèves sur plusieurs semaines. Après analyses des données transmises, nous pouvons maintenant partager avec vous les résultats.

Cette année, 68 classes ont participé à cette expérimentation. Nous avions demandé aux enseignants de proposer 24 séances d’entrainement de 10 minutes, réparties sur 6 ou 12 semaines. Commençons par un rapide retour sur la recherche menée…

Retour sur la recherche menée

Pour chaque classe, nous avions demandé aux enseignants de répartir leurs élèves au sein de deux groupes :

  • Le groupe expérimental qui faisait des activités entrainant le contrôle inhibiteur ;
  • Le groupe contrôle qui faisait des activités proches de celles du premier groupe, mais qui ne demandaient pas l’intervention du contrôle inhibiteur ;

Nous avons ensuite demandé à chaque enseignant de faire remplir un livret d’évaluations à chaque élève, en groupe classe. Il s’agissait d’évaluer les élèves avant et après l’intervention pour connaître les effets de cet entrainement. Les activités du livret d’évaluation permettaient de mesurer le niveau d’inhibition, de flexibilité (la capacité à passer d’une tâche à une autre), de mémoire de travail (la mémoire qui permet de retenir et travailler des informations sur une courte et moyenne durée), ainsi que les compétences scolaires. Chaque élève a donc été évalué à trois reprises :

  • Le pré-test (avant l’entrainement) pour connaître le niveau de base des élèves ;
  • Le post-test immédiat (juste après l’entrainement) pour mesurer l’effet immédiat de l’entrainement au contrôle inhibiteur ;
  • Le post-test différé (2 à 3 semaines après la fin de l’entrainement) pour connaître l’effet à long terme des 24 séances d’entrainement.

Résultats

L’expérimentation menée cette année a permis de confirmer le constat fait l’année dernière : mener une expérimentation scientifique en classe, sans intervention directe du chercheur, est possible.

Pour imager les résultats obtenus à cette étude grâce à vos données transmises nous avons publié un graphique en pièce jointe. Il présente les performances de vos élèves au test de Stroop, et plus particulièrement le coût d’inhibition des élèves en fonction du groupe (expérimental ou contrôle) et de l’évaluation (pré-test, post-test immédiat ou post-test différé). Dans ce test, les élèves doivent déterminer la couleur d’impression de nom de couleur. Il y a alors deux conditions : une condition congruente où la couleur d’impression correspond au mot écrit...

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