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Entretien

Aurélia Zarotti et Emeline Lavocat : "Notre journal de classe numérique"

Aurélia Zarotti et Emeline Lavocat : "Notre journal de classe numérique"
L'imprimante de Benjamin installée à côté du matériel d'Aurélia et Emeline pour le journal de classe numérique.
L’édition 2014 de Futur en Seine vient tout juste de fermer ses portes. Aurélia et Émeline ont présenté à cette occasion leur projet "l’école fait journal", développé dans le cadre du partenariat entre leur école l’ENSCI – Les Ateliers et EDITIS Education (1), regroupant plusieurs maisons d’édition, dont Nathan. Deux classes étaient venues spécialement pour découvrir et tester ces nouveaux outils. Retour sur ce temps fort.

Comment est venue au départ cette idée du journal de classe ?

Aurélia et Émeline : Au tout début du projet, nous nous sommes intéressées au travail en groupe, comme nouveau mode d’apprentissage, permettant de créer une vraie dynamique entre les élèves. Au travers de cela, nous cherchions à mettre en place une pédagogie alternative qui valoriserait le travail des élèves, sans notation mais grâce auquel l’enfant pourrait apprendre autrement et surtout acquérir de nouvelles compétences, notamment journalistiques. Dans le même temps, en observant des classes durant le temps scolaire, nous avons réalisé que le travail en groupe était très chronophage pour l’enseignant. C’est ainsi que nous sommes arrivées à l’idée d’une plateforme simplifiée pour faire journal. Ce même journal s’est imposé à nous dans sa version numérique, car il est souvent assez fastidieux d’imprimer dans les écoles. Nous en avons beaucoup discuté avec des enseignants, qui cherchaient justement ce type d’outils, mais qui perdaient trop de temps à mettre en ligne les contenus, préparer les vidéos, etc. Nous avons donc décidé de réfléchir à un outil clé en main du point de vue du graphisme et de la technique, un outil très paramétré.

Deux classes d’élémentaire ont pu tester votre projet durant les deux journées2 plus consacrées aux professionnels. Comment l’avez-vous vécu ?

Aurélia et Émeline : C’était un mélange de prévisible et d’imprévisible. Nous avons rencontré quelques problèmes techniques liés au code le jeudi, bien que nous ayons refait des tests le matin même !3 Le temps entre la dernière restitution (6 juin NDLR) et la présence à Futur en Seine était assez court, il ne nous restait que quelques jours pour effectuer les derniers réglages avec Florent, intervenant au sein de l’Atelier Digital de l’école, qui suivait déjà plusieurs projets. Heureusement, sur place, nous avons pu compter sur l’aide de Benjamin, qui présentait son projet d’imprimante – il a développé un dispositif permettant à l’aide d’une caméra de capturer une image et de l’imprimer. Ainsi, il a réalisé de nombreux portraits d’enfants. Nous trouvions que son projet dialoguait bien avec le nôtre.

Comment s’est passé le travail avec les enfants ?

Aurélia et Émeline : Le jeudi, une classe est arrivée de Bordeaux en milieu de matinée. C’était donc l’occasion pour nous tous de mettre à l’épreuve nos concepts. Violette et Samuel leur ont d’abord présenté leur projet de musée de la classe. P...

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