"Une meilleure connaissance du nombre et ses décompositions"
- Depuis quand utilisez-vous la méthode des NuméRas ?
Xavier Crener : L'année dernière en CP et cette année en CE1.
- Quelle(s) méthode(s) utilisiez-vous avant ?
XC : De nombreuses méthodes sur "fichier" notamment Picbille.
- Pourquoi avoir choisi cette méthode ?
XC : Dans notre école, nous étions en recherche d'une méthode différente en mathématiques car le niveau était de plus en plus préoccupant, sur des notions de bases, pour de nombreux élèves. Notre conseillère pédagogique nous a parlé des recherches de Serge Petit et nous avons pu le rencontrer lors d'une conférence sur Marseille.
- Quelle(s) différence(s) avec les autres méthodes ?
XC : Pour les CP c'est le fait d'avoir une vraie histoire autour des NuméRas dans laquelle les élèves rentrent facilement et le fait de pouvoir prendre notre temps pour introduire toutes les notions fondamentales. La liaison avec le français est intéressante mais nous ne l'avons pas encore testé à fond.
- Qu’est-ce que cela a changé dans votre enseignement des mathématiques ?
XC : Justement, de penser à prendre notre temps avec les élèves, de mieux préparer le passage du concret à l'abstrait, de vraiment travailler sur la décomposition.
- Comment les NuméRas ont-ils été accueillis par vos élèves ?
XC : Pour certains, c'est très probant, ils prennent du plaisir dans la recherche. D'autres peuvent encore se démotiver, mais c'est rare.
- Quelles progressions avez-vous pu constater ?
Globalement, une meilleure connaissance du nombre et ses décompositions, des facilités accrues en calcul mental (les élèves commencement à ne plus compter sur leurs doigts), des progrès en résolutions de problèmes.
- Qu’en pensent les parents d’élèves ?
XC : Pour l'instant, peu de retour de la part des parents, mais certains ne s’empêchent pas de faire des mathématiques "traditionnelles" à la maison. Quoiqu'il en soit, il n'y a pas de rejet de la méthode.