Introduction
Dans la vidéo ci-dessus, découvrez une rapide présentation de l'expérimentation, les résultats obtenus l'année dernière et les attentes pour cette nouvelle année d'expérimentation.
Comment lutter contre le harcèlement scolaire ?
Une variété de programmes sont mis en œuvre pour lutter contre le harcèlement scolaire. Les compétences psychosociales sont reconnues, non seulement comme un déterminant du bien-être, mais aussi comme un levier pour réduire la violence scolaire. Le développement de relations positives entre les élèves et la pratique de comportements prosociaux (collaboration, entraide, soutien social, etc) sont considérés comme des leviers pour réduire cette violence scolaire. Les interventions focalisées sur le renforcement de l'empathie des élèves se sont également montrées efficaces pour réduire le harcèlement scolaire. Enfin, les programmes visant à soutenir les capacités de résolution de problèmes et enrichir les stratégies de coping (capacité à faire face) des élèves sont favorables à la diminution du harcèlement entre élèves.
Qu'est-ce que TEAL ?
Le programme TEAL - Tous épanouis à l’école - a pour objectif de favoriser un environnement scolaire positif et propice au développement de relations de qualité entre les élèves, afin de prévenir le harcèlement scolaire. Ce programme s'est focalisé sur le développement des compétences psychosociales spécifiques. Toutefois, les recherches s'accordent à dire que la prévention du harcèlement scolaire nécessite une intervention globale pour favoriser son efficacité. Ainsi, il convient de mobiliser des leviers tels que l'implication de l'enseignant, la participation de la classe entière, la sensibilisation des familles, etc. Le programme s'inscrit donc dans une démarche globale de promotion du bien-être en milieu scolaire à travers le développement des compétences psychosociales.
La conception du programme repose sur les fondements solides des recherches scientifiques en matière de prévention du harcèlement scolaire. Elle s’appuie également sur les données probantes relatives au développement des compétences psychosociales.
Comment s'organise la formation ?
La formation sera composée de deux parties. La première se divisera en huit séances de formation d'environ 90 minutes chacune. Elles seront composées de vidéos, d'informations théoriques et d'exercices vous aidant à imager les contenus. La deuxième partie de la formation sera une partie pratique où vous metterez en place, avec vos élèves, différentes activités permettant de renforcer leurs compétences psychosociales. Tout au long de la formation, vous serez accompagnés par l'équipe de recherche et l'équipe pédagogique pour répondre à vos questions, corriger vos exercices etc. On vous proposera également des visio où vous pourrez échanger en direct avec les chercheuses.
La recherche sera égalent ponctuée d'évaluations permettant de mesurer, au fil du temps, l'évolution de vos pratiques pédagogiques, mais aussi le climat scolaire, le niveau de compétences psychosociales de vos élèves et la perception de la qualité des relations avec leurs pairs. Pour les enseignants, cela se fera sous la forme d’un entretien visio (20-30 minutes), et pour vos élèves, cela se fera sous la forme de questionnaires à compléter.
Dans cette recherche, vous serez divisés en deux groupes : la moitié commenceront la formation en octobre, et les autres en fin d'année scolaire avec une mise en application à la rentrée prochaine.
Le calendrier détaillé de cette expérimentation avec les différentes étapes est à retrouver en pièce-jointe ci-dessous.
Quelles sont les conditions pour participer ?
Pour participer à cette recherche, vous devez être enseignant en CM1 et/ou CM2 et vous engager, d'une part à suivre l'ensemble des 8 séances de formation dans le temps imparti (12 semaines pour suivre 8 séances de formation de 90 minutes) et mener les activités dans votre classe, et d'autre part, mener les trois évaluations demandées par le laboratoire de recherche pour suivre l'évolution de vos élèves.
Les auteures :
Cette recherche se fait en collaboration avec le laboratoire DIPHE (Développement Individu Processus Handicap Education), sous la tutelle de l’Université Lyon 2. Trois chercheuses de ce laboratoire sont intervenues pour la création de ce projet :
- Floriane Boyer est psychologue, doctorante en psychologie au DIPHE et membre de l’Observatoire du Bien-être à l’école.
- Laure Laville est une ancienne enseignante qui est désormais doctorante en sciences de l’éducation au laboratoire DIPHE.
- Rebecca Shankland est professeure de psychologie du développement au DIPHE, membre de l’Institut Universitaire de France et responsable de l’Observatoire du Bien-être à l’école.
