Introduction
Dans la vidéo ci-dessus, Catherine Thevenot vous présente les recherches des années précédentes sur cette thématique du comptage sur les doigts dans un contexte d'additions simples, ainsi que l'expérimentation que nous lançons dès février ! En voici un résumé écrit...
Les précédentes recherches
La littérature scientifique a d'ores et déjà démontré que les élèves qui utilisent leurs doigts pour résoudre des additions simples (4+3 par exemple) ont, en moyenne, de meilleures performances dans la résolution de ces additions, plutôt que les élèves qui ne les utilisent pas. Contenu de ce constat, nous avons souhaité tester l'effet d'un entrainement au comptage sur les doigts chez des élèves de GS. Cette expérimentation, menée sur Lea.fr, a été un succès et a permis de montrer que des élèves qui, initialement, n'utilisaient pas leurs doigts, passaient de 39% de réussite dans la résolution d'additions simples à 80% de réussite suite à cette intervention ! Ces résultats encourageants nous ont donc donné envie d'aller plus loin.
L'expérimentation à venir
Au cours de cette nouvelle expérimentation, nous souhaitons répondre à trois nouvelles questions :
- Est-ce que cet entrainement a également un effet sur la compréhension du nombre des élèves, et pas seulement leur performance en résolution d'additions simples ?
- Qu'en est-il de la capacité des élèves à résoudre des additions à trou du type 4 + ? = 7 ?
- Cet entrainement a-t-il également des effets bénéfiques chez les élèves de MS et de CP ?
Pour répondre à ces questions, nous vous proposons donc une nouvelle expérimentation dont l'objectif sera de tester l'effet de deux semaines d'entrainement et d'en observer les répercussions chez vos élèves de MS, GS et CP.
L'expérimentation commencera la semaine avant les vacances d'hiver, et se terminera aux vacances de Paques. Le calendrier détaillé de l'expérimentation est à retrouver en pièce-jointe ci-dessous.
Les auteures
Cette expérimentation a été co-construite en équipe pluridisciplinaire pour assurer une validité scientifique et pédagogique du projet. Elle est composée de :
- Catherine Thevenot, Céline Poletti et Marie Krenger qui travaillent au LABCD de l’Université de Lausanne. Leur rôle dans cette recherche collaborative est d’assurer la caution scientifique de ce projet.
- Brune Hennequin, conseillère pédagogique à Paris. Son rôle est de pédagogiser l’ensemble des contenus proposés.