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"Notre relation avec Nicolas Vanier s’enrichit à chaque rencontre"

"Notre relation avec Nicolas Vanier s’enrichit à chaque rencontre"
L’école de Magny-Montarlot (en Côte d’or) est une des sept en France à porter le nom du réalisateur Nicolas Vanier. Sa directrice Nathalie Tourret raconte les rapports que ses classes ont développés avec l’explorateur du froid ainsi que les projets qu’elle mène autour de leurs rencontres successives ainsi qu’avec d’autres personnalités. Entretien !

Lea.fr : Comment votre école a-t-elle pris le nom de Nicolas Vanier ?

Nathalie Tourret : Au départ, je suivais cet explorateur du grand froid quand il a fait la Yukon Quest, au Canada, la course de traineau à chiens la plus difficile au monde. J’avais aussi lu certains de ses livres. Je voulais donner un nom à une des trois écoles de notre groupe scolaire, celle de Magny-Montarlot, car je souhaitais une personnalité vivante. Ça a été un travail de longue haleine et j’ai contacté une des écoles qui porte son nom en France pour connaître la démarche à suivre. En 2012, j’ai demandé à Nicolas Vanier s’il était d’accord et il m’a autorisé à le faire ainsi que la possibilité d’utiliser toutes les images que je souhaitais. En février 2013, j’ai fait réaliser par un jeune designer, Yvon Fritsch, tout une fresque autour de Nicolas Vanier dans le préau de l’école : des dessins de ses films, Le Dernier trappeur et Belle et Sébastien et son portrait. Il est venu inaugurer notre école… enfin, son école, le 29 mai 2015. Il a été accueilli par de nombreux élus dont le Président du conseil régional et le Consul du Canada.

Est-ce que les relations se sont développées par la suite ?

N. T. : Oui, l’histoire se poursuit à chaque projet de Nicolas Vanier et je dirais que les relations se sont renforcées car de notre part, il y a le désir sincère que notre association vive au-delà du nom sur le fronton de l’école. Elle s’enrichit à chaque rencontre. Il a eu et il a la gentillesse d’inviter nos classes au tournage de plusieurs de ses films, de rencontrer les élèves et de nous dédicacer des affiches. Par exemple, L’école buissonnière en Sologne en 2016 où nous avons eu la joie de rencontrer les acteurs ou l’avant-première de Poly, en 2022. L’année suivante, il nous a présenté en visioconférence son livre « Les pieds sur terre », en nous dévoilant la couverture, encore secrète. Ce sont des petites attentions qui marquent durablement les enfants.

Il y a aussi un moment incroyable quand Nicolas Vanier me propose en septembre 2021 de récupérer la statue de cire faite à son effigie et qui se trouve au musée Grévin de Montréal. Nous avons pu la rapatrier en plusieurs morceaux et elle est désormais dans mon bureau.

Comment transformez-vous ces événements en projets de classe ?

N. T. : Chaque rencontre donne lieu à un projet particulier. Lorsque la statue de cire est arrivée en juin 2022 à l’école, la chargée des relations extérieures du musée Grévin est venue nous expliquer les différentes étapes de la création d’une statue et quatre classes étaient bouche bée devant ses explicati...

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