Je réponds au questionnaire maternelle
Je réponds au questionnaire élémentaire
Nouveaux programmes en maternelle, un bilan positif
Un an après l’installation des nouveaux programmes, "les témoignages informels de professeurs des écoles sont très positifs", nous dit Sylvie Plane, membre du Conseil supérieur des programmes. "Les programmes donnent de l’importance au jeu et mettent l’accent sur la bienveillance", apprécie Mélanie Pescheteau, qui travaille dans le Cher. Enjeu des prochains mois : "affirmer les pratiques et les gestes professionnels à mettre en œuvre pour coller à la philosophie de ce nouveau programme", estime Céline Larpin, enseignante dans l’Alliers. Comment construire l’évaluation positive, au cœur du projet de maternelle ? Cette démarche occupera toute l’année "car elle interroge en profondeur les pratiques des professeurs des écoles et suppose une organisation de classe et une posture de l’enseignant face à l’évaluation ("observer pour évaluer") qui ne vont pas de soi", nous explique Perrine Pelluen, conseillère pédagogique dans l’Orne.
Carnet de suivi des apprentissages, la grande inconnue
Sous forme de classeur ou numérique, le carnet de suivi, lancé cette rentrée, mobilise tous les enseignants de maternelle. "Son principal mérite est de laisser une trace de la progression de chaque élève", explique Mélanie Pescheteau, qui a une classe de triple niveau dans le Cher et nous détaille comme elle l’a mis en place l’année dernière. Les enjeux forts de cette année : arriver à communiquer avec les parents sur ce cahier et surtout "mettre au point une méthode d’évaluation par et pour l’enfant", souligne Perrine Pelluen. "Tentaculaire programme", semblent dire les professeurs, rejoignant Mélanie Pescheteau, qui, après un an de recul, le trouve "très long à faire" et "impossible à suivre au quotidien".
Nouveaux programmes de l’élémentaire, un ajustement à opérer
Les enseignants ont passé une partie de leur été à travailler sur leurs cours, seuls ou en groupe. Moins ambitieux, les nouveaux programmes de français vont permettre cette année de "dégager du temps pour la production d’écrits", estime Frédérique Poirot, professeure en CM1-CM2 dans les Vosges. "Je vais pouvoir faire plus de pédagogie active pour les élèves qui n’ont pas intégré la leçon", ajoute Isabelle Frérot, une collègue du Vaucluse. Plus difficiles à préparer, les cours d’histoire, "car il n’est pas évident de démarrer une période d’histoire en sachant que la période préc...