Ne plus tomber dans le piège des automatismes

Ne plus tomber dans le piège des automatismes
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Collège

Introduction

Ne plus tomber dans le piège des automatismes
Dans cette recherche collaborative, en partenariat avec le Laboratoire de Psychologie du Développement et de l'Education (LaPsyDE-CNRS), nous vous proposons de tester dans vos classes de collège trois apprentissages métacognitifs autour de trois automatismes trompeurs, en français, mathématiques et SVT.

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Qu’est-ce qu’un apprentissage métacognitif ?

Les recherches menées au LaPsyDE depuis de nombreuses années tendent à montrer qu’un simple rappel de la règle à suivre ne serait pas suffisant pour aider les élèves à surmonter leurs erreurs automatiques. Un apprentissage métacognitif serait alors plus propice à aider les élèves. Dans ce type d’apprentissage, au-delà de réexpliquer la règle à suivre à l’enfant, l’enseignant sensibilise également ses élèves à détecter la situation piège, à focaliser son attention sur l’identification de l’automatisme qui le fait se tromper pour ensuite lui apprendre à résister à cet automatisme. 

Sur quels automatismes trompeurs portent les apprentissages métacognitifs proposés ?

En français :

Lorsque vous dictez à vos élèves « Je vous écrirai », ils sont plusieurs à écrire « Je vous écrirez » ?

Nous savons que cette erreur de conjugaison est fréquemment observée mais également qu’elle a tendance à persister malgré l’avancée dans les classes. Très jeunes, nous apprenons qu’« après vous, je mets la terminaison -ez ». Bien que cette règle puisse être adaptée dans de nombreuses situations, elle mène parfois à une erreur. La règle exacte ici étant de rechercher le sujet de la phrase afin d’accorder le verbe avec celui-ci.

En mathématiques :

Avez-vous déjà corrigé des copies de certains élèves affirmant : « ces deux figures ont le même périmètre, elles ont donc la même aire » ou encore « l’aire ayant augmenté, le périmètre a aussi augmenté » ?

Ceci constitue une erreur courante en géométrie. Cette erreur vient de l’automatisme qui consiste à dire que l’aire et le périmètre d’une figure varient toujours ensemble. Cette affirmation peut mener à une bonne réponse dans certaines situations mais à une réponse erronée dans d’autres. Afin d’éviter toute erreur, les élèves doivent systématiquement vérifier ces informations en comparant les aires des deux figures mais aussi leurs périmètres.

En Sciences de la Vie et de la Terre :

Vous avez pu entendre au cours de votre carrière des élèves vous dire qu'une roche est un être-vivant car elle est naturelle.

Il existe une tendance à associer le naturel à ce qui est vivant. Pourtant, il arrive que des éléments naturels ne soient pas vivants. Il ne s'agit donc pas du bon raisonnement à adopter pour déterminer si un objet défini est ou non un être-vivant. Ici, l’algorithme à utiliser est celui qui définit l’être-vivant par plusieurs caractéristiques : respirer, se nourrir, grandir et se reproduire. En s’interrogeant sur la présence ou l’absence de ces critères pour l’obj...

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